Invité | Sujet: jill + do you feel like letting go? Dim 11 Fév - 22:04 | |
| Giuliana "Jill" Whitaker I'm a whole lot of trouble in a itty-bitty skirt SURNOM : Jill, un surnom dont personne ne sait trop d'où il est venu, mais il est resté. Comme sa mère s'accroche obstinément à Giuliana, elle ne peut pas s'empêcher de penser que c'est son père qui lui a donné son dominutif. DATE ET LIEU DE NAISSANCE : Les loupiottes aux portes, le feu dans les chaumières, les crampes du ventre de sa mère. Décembre 2002, le Père Noël se fait remplacer par la cigogne qui dépose un bambin au pied du sapin. ORIGINES : Américano-canadienne. Sa mère vient du grand nord blanc, son père de la terre des hommes libres. Elle a hérité de sa mère le froid polaire qu’elle amène partout et de son père sa soif de liberté. ÂGE : Gamine qui se donne des airs de femmes mais qui serre son ours en peluche quand la nuit se fait trop noire, 15 années écervelées et désemparées. ÉTUDES/MÉTIER : Etudiante à Riverdale High, Freshman year, l’enfance qui bascule dans la jungle de la première année de lycée. Gymnaste depuis qu’elle sait marcher, présidente de l’équipe au collège, membre prometteuse de l’équipe du lycée. Cavalière, aussi, compétitrice acharnée, membre du Riverdale High Equestrian Club. ORIENTATION : L'âge trouble des hormones qui bouillonnent, le coeur qui ne sait plus à qui s'offrir. Posez-lui la question, elle dira les garçons, parce qu'avec sa mère en oeil de Moscou, jamais elle n'osera se poser la question. La vérité c'est qu'elle a beau se forcer, elle ne peut pas empêcher son regard d'effleurer les courbes des filles et ses joues de rougir quand il y en a une qui lui sourit. FAMILLE : Les Whitaker, ça fait longtemps que ce n’est plus une famille. En manque d’un père derrière les barreaux pour encore un sacré paquet d’années, étouffée par une mère autoritaire qui vit sa vie par procuration, celui qui lui manque le plus, à Jill, c’est son frangin, son modèle, son protecteur. Mais lui aussi, sa mère l’a foutu à la porte. Il reste bien de la famille canadienne du côté de sa mère, et probablement une bonne portion du Southside, vu que le paternel vient de là-bas. Allez savoir. PARTICULARITÉ : Personne ne le sait – surtout pas sa mère – mais elle s’est mise à un nouveau sport : kick boxeuse nocturne et féroce, échappatoire de violence à sa frustration et la haine qui la ronge, dedans, derrière les sourires de princesse. Une vie nocturne de combats et de fêtes, de fréquentations douteuses et d’oubli infini. Elle fait le mur quand il faut, cache les bleus sous le fond de teint, comme elle cache déjà son tatouage sous les vêtements. Et le mensonge tient. TRAITS DE CARACTÈRE : débrouillarde + fière + sociable + têtue + persévérante + indépendante + rancunière + ingénieuse + hyperactive + grégaire + mélancolique + tolérante + incertaine + curieuse + bavarde. GROUPE : Assoiffée de liberté, enfermée dans une tour verrouillée à double-tour, c’est la princesse qui voudrait bien prendre la poudre d’escampette. Marcher dans les pas de son frangin, mettre les gaz. Laisser cette ville maudite derrière elle, une bonne fois pour toute. The Dome, un jour elle brisera ses chaînes. apprendre à se connaître
PSEUDO / PRÉNOM : Varda / Lucie.
ÂGE : 23 ans.
PAYS : frites, bière, chocolat. Une fois.
D'OU CONNAIS-TU LE FORUM ? devinez par la joueuse de Cillian (et celle de Josie).
COMMENT LE TROUVES-TU ? il est bôôô en plus j’suis accro à riverdale.
TYPE DE PERSONNAGE : pré-lien pas encore publié l’exclu ici wesh.
AVATAR CHOISI : Kiernan Shipka.
UN DERNIER MOT : .
| les anecdotes ( 1 ) La famille, ça a toujours été le bordel. Elle n'a que de vagues souvenirs de leur vie à quatre, et même ces souvenirs-là, c'était sa mère et son père qui gueulaient à en faire trembler les murs, pendant que Cillian la serrait fort, fort, fort contre lui, et en lui jurant que tout irait bien, qu’il serait toujours là. Lui et elle contre le monde. ( 2 ) Un juge qui avait visiblement autre chose à faire de sa journée a estimé que la garde devait aller à sa mère. S'il avait creusé un peu, il aurait sûrement vu que derrière les sourires, c'était sa mère le vampire. Elle aurait bien aimé le connaître, son père, quand elle était gamine. Alors elle lui écrivait des lettres, et Cillian allait les poster. Elle continue à lui écrire aujourd'hui. Elle aimerait bien aller le voir, aux visites, en prison. Mais elle n’a pas encore osé. ( 3 ) La relation mère-fille, c'est un drôle de truc chez les Whitaker. D'un côté il y a beaucoup d'amour, de tendresse et de confiance. Jill lui dit tout, ou la grande majorité. Et sa mère le lui rend au centuple, entourant « son bébé » d’un amour infini. Mais c'est un amour écrasant, qui étouffe la gamine jusqu'à la plier aux désirs de sa mère. Celle-ci a droit de regard sur tout, le moindre soupçon de rébellion de sa fille déclenchant des colères brûlantes ou des jours entiers de silence absolu. La violence n'est jamais physique, si ce n'est une baffe qui se perd quelques très rares fois. La violence est psychologique, insidieuse, dans les non-dits et les regards. Pour l’instant, Jill est encore jeune, mais avec l’adolescence qui arrive et la mémoire qui pardonne moins que celle d’un enfant, la gamine commence à prendre conscience de cet amour cruel. Pourtant chaque sursaut d’indépendance est tué dans l’œuf, et Jill ramenée à sa place. Parce que comme toutes les mères, celle de Jill connaît chaque faiblesse, et sait quels mots l’atteindront, quelles remarques blesseront, quelles critiques abîmeront. Alors Jill serre les dents et pleure dans son oreiller, puis sourit à la face du monde et dit merci maman. Merci à cette mère qui ne lui refuse rien mais qui lui reproche tout. L’acidité des mots et la tendresse des câlins, voilà l’équilibre instable des femmes Withaker. ( 4 ) Modèle de la parfaite petite fille, cheveux blonds et blouses sages, Jill a été modelée, de gré ou de force, pour devenir l'idéal de sa mère, qui vit sa vie rêvée à travers sa fille. Gymnaste, cavalière, bonne élève et bien élevée, la gamine est l'archétype de l'enfant de bonne famille. Pourtant sous la croûte lisse de ce parfait produit du Northside sommeille la fille d'un gars du Southside. Pour peu qu'on la pousse un peu et que le vernis se craquelle, il y a de la fierté dans son regard et du feu dans son âme. Jill, c'est la fille de son père, ce qui a le don de rendre folle sa mère. La liberté lui coule dans les veines, et le sang ne ment jamais. ( 5 ) Son frère c’est son protecteur et son idéal. Il est tout ce qu’elle n’a jamais osé être, et surtout celui qui faisait de ce monde autre chose qu’une jungle humaine. C’est pas facile de mettre en mots le lien qui unit frère et sœur dans la famille Whitaker. Entre son aîné et elle, il y a cette sorte de confiance absolue et inébranlable en l’autre. Elle sait que quoi qu’il arrive, il sera là pour la rattraper, pour la consoler, pour distribuer des pains à qui de droit. Mais le jour où la porte s’est claquée sur son frangin qui partait, il y a quelque chose qui s’est brisé chez Jill. Elle fait tout ce qu’elle peut pour ne pas se laisser imprégner du poison que sa mère déverse en citernes quand il est question de son frère et de son père, mais à chaque fois, ses certitudes s’effritent un peu. Elle sait juste qu’en tournant les talons, de gré ou de force, Cillian a laissé un vide qui continue de faire mal. ( 6 ) Personne ne voit la différence, mais depuis six mois, la gamine sage file du mauvais coton. Des années de gymnastique et d’équitation lui ont taillé une musculature en acier, et elle a décidé de jouer des poings pour ne pas perdre ses nerfs. Escapades nocturnes violentes, entraînements dans le secret d’une arrière-salle, l’enfant parfaite s’est mise au kick-boxing, premier pas dans un monde qui n’est pas le sien et où elle doit s’imposer à la force des poings. Les coups pleuvent et elle en rend le double, cachant les stigmates sous ses chemisiers où du fond de teint bien appliqué. ( 7 ) Impitoyable quand elle veut, glaciale par survie et meneuse par nature, Jill était la reine de son petit clan au collège, et le gang débarque au lycée, pour le meilleur et pour le pire. Petite princesse à la langue bien pendue, elle cache ses fragilités sous une généreuse couche de bravado. En classe, ils voient la gamine aisée, parfois arrogante à l’excès ; jamais les crises de larmes qui la secouent parfois la nuit, dans le silence de sa solitude. ( 8 ) Jill fait partie avec fierté des crazy horse people. Mordue de canassons depuis qu’elle est capable de former une pensée cohérente, sa mère l’a poussée avec joie dans ce loisir de la haut classe moyenne, transformant le loisir en compétition acharnée et dévorante. Pourtant à cheval, l’armure se fracture, et la douceur de la Jill telle qu’elle est, telle que les autres devraient la connaître, apparaît. Le grand paradoxe : c’est quand elle met le pied à l’étrier qu’elle ne monte pas sur ses grands chevaux. Ce qui ne l’empêche pas d’être une compétitrice passionnée, avec plus de fair-play qu’elle n’applique dans sa vie quotidienne. Pour son dernier Noël, sa mère a décidé de remplacer son poney vieillissant par un cheval, provoquant chez sa fille cette familière sensation de joie amère. Car du jour au lendemain, ce poney qui lui avait tant donné a disparu sans laisser de traces. Comme tout le reste, au fond. ( 9 ) Certains ont des hamsters ou des chihuahuas, Jill a un serpent. Ce fut un combat de deux ans pour le faire accepter à sa mère, mais elle a aujourd’hui son terrarium avec son serpent, un Pantherophis Guttatus Miami (Serpent des Blés, phase Miami). Douce ironie pour une fille du Northside d’avoir ainsi un serpent domestiqué dans sa chambre. Elle a baptisé ce que sa mère désigne comme « le monstre » du doux nom de Kaa, dans une référence très originale au Livre de la Jungle. ( 10 ) Excellente élève par fierté personnelle et par crainte de la colère maternelle, dernièrement ses notes ont connu quelques hics et son comportement scolaire quelques accrocs. Impertinente quand elle le veut, sa soif d’indépendance et les quelques miettes de liberté qu’elle parvient à grappiller la font danser sur le fin fil qui sépare l’enfant parfaite de l’ado rebelle. ( 11 ) Dans le secret de sa chambre repose sa collection de livres. Bibliophile qui cache bien son jeu, Jill est passionnée de livre. Elle les dévore, pouvant passer des heures dans un livre qui la passionne. Des romans d’un niveau douteux aux classiques auxquels elle s’est mis récemment, c’est l’un de ses secrets les mieux gardés. Car lire ce n’est plus très in, mais dieu ce qu’elle aime ça. ( 12 ) Deux ans maintenant qu’elle s’est sérieusement mise aux fourneaux, découvrant la pâtisserie et prenant goût à mettre la main à la pâte. Cookies, millefeuilles, carrot cakes, travailler le sucre et la farine est devenue son nouveau passe-temps, pour la plus grande joie de ses camarades quand elle ramène ses créations à l’école. Etrange créature que cette fille mi-ice queen mi-reine de la pâtisserie. ( 13 ) Gymnaste depuis qu’elle est toute petite, c’est sa mère qui l’a poussée dans ce sport et qui l’a trinqueballée de concours en gala depuis sa plus tendre enfance. Dressée en véritable bête de concours, cette ambiance de compétition permanente et d’intense discipline ont marqué profondément le caractère d’une gamine qui, au début, était plutôt une bonne pâte. ( 14 ) Avec les prix de ses victoires en concours, elle a pu rassembler assez d’argent – et de courage – pour aller se faire tatouer. Un autre des secrets qu’elle garde de sa mère, qui frôlerait la crise d’apoplexie si elle venait jamais à l’apprendre. Le motif ? Simple et épuré, cinq petits oiseaux qui flottent sur son épaule, symbole de sa propre envie d’ailleurs encré dans sa peau. ( 15 ) Gymnatique, équitation, lycée, pâtisserie, et maintenant kickboxing en secret… Il en est pour se demander comment une fille aussi jeune peut tenir pareil rythme. La vérité c’est qu’elle ne tient pas vraiment. Elle se perd dans cette vie intense, se laisse avaler toute entière, hyperactive trouvant là un épuisement salutaire. Car tant qu’elle est active, elle ne peut pas penser. Tant qu’elle ne s’arrête pas, elle n’a pas le temps de faire le point sur sa vie qui s’effrite, petit à petit. Sur son père qui lui a toujours manqué. Sur son frère qui lui manque tout le temps. Sur sa mère qui ne lui manque pas assez. Sur elle qui ne sait pas où elle va. | - Code:
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<t>kiernan shipka »</t> <ps>jill whitaker</ps> PLUMYTS ️ 2017
Dernière édition par Jill Whitaker le Jeu 15 Fév - 22:35, édité 10 fois |
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