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Il fait environ 19° Nous sommes en automne
Rumeurs entendues
Harry Styles a été vu récemment avec l'ex de Louis Tomlinson, la belle Danielle Capbell ! Y'aurait il anguille sous roche ? On ne t'a jamais appris à ne pas toucher aux exs de tes amis ?
Danielle Campbell n'a rien trouvé de mieux que de faire une interview où elle se déclare la mère de Freddie ! T'as aucune limite ou quoi ?
On a aperçu Niall Horan collé comme une sangsue à la bouche de Zayn Malik ! Faudrait peut être lui dire que Zayn a des dizaines de meufs qui n'attendent que d'écarter les cuisses pour son plaisir...
Il ne devait pas être loin des dix-heures du matin, et comme à son habitude la jeune-femme siégeait devant le comptoir de chez Pop's, ce restaurant étant devenu son repère depuis plusieurs années. L'endroit était vraiment calme le matin, et ce fut pour cela qu'elle s'y était rendue pour se détendre, fuyant sa maison par tous les moyens. Betty commanda sa boisson préférée, en commençant ses devoirs, essayant tant bien que mal de trouver la concentration, ce qui ne fut point chose aisée. L'on vint rapidement lui apporter sa boisson préférée, et elle remercia poliment le serveur, en continuant ce qu'elle faisait. Mais hélas, ce ne fut sans compter sur sa maladresse légendaire, et d'un coup de coude, la blonde fit tomber tout son milk-shake sur le sol, brisant le verre par la même occasion, ce qui lui valut une légère coupure sur le pouce. « Oh non, mais je rêve. » Pesta-t-elle contre elle-même.
Le serveur finit par l'aider à nettoyer, lui conseillant d'aller soigner son entaille dans les toilettes, ce qu'elle ne tarda pas à faire. Betty ne prit même pas la peine de lire la petite pancarte accrochée sur la porte de ceux-ci, disant : ne pas claquer la porte, ce qu'elle fit en entrant, bien évidemment. Mais comme une catastrophe n'arrivait jamais toute seule, une vision d'horreur vint arriver jusqu'à ses yeux chastes, et elle constata qu'elle s'était trompée de toilettes. Betty mit rapidement ses deux mains sur son visage et essaya d'ouvrir la porte pour tourner les talons, mais celle-ci était bloquée. « Je suis désolée, je n'ai rien vu du tout ! » Ce qui en soit était vrai, mais pour autant, sa position subjective face à l'urinoir suffirait à la hantait toute sa vie.
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Sujet: Re: Oh...shit. - Sweet Ven 12 Jan - 19:23
Oh... Shit.Sweet x BettySweet, c’est pas tant son genre d’aller chez Pop’s tout seul, mais il avait prévu d’aller voir Toni à la base, donc, il s’était dit qu’il allait prendre de la bouffe à emporter pour aller lui ramener, comme la dernière fois qu’il est allé chez elle. Donc, il avait fait sa commande avant d’aller aux toilettes le temps que ça se prépare parce que… Bah… Il avait envie d’y aller… Il a pas vraiment besoin de faire tout un roman sur ses envies pressantes quand même. C’est pas vraiment son genre de tergiverser encore et encore sur ça. Il se contente d’aller aux chiottes pour faire sa petite affaire.
Sans aucune retenue, il la gratifia de son vocabulaire fruité qui n'arriva pourtant pas à la choquer, tant il semblait lui coller à la peau. Betty ne savait tout bonnement plus où se mettre, et aurait probablement tout donné pour que le ciel ait l'extrême gratitude de la foudroyer sur place. Mais l'éternelle poissarde qu'elle avait toujours été ne fut bien évidemment pas exaucée, et ce fut rouge de honte, qu'elle dut affronter la situation. Elle le toisa un instant gênée, se demandant comment elle allait lui avouer qu'ils demeuraient maintenant tous les deux enfermés. Il n'y avait aucune fenêtre, et étant donné l'humeur dans laquelle elle venait de le mettre, il y avait de fortes chances pour qu'il finisse par lui tordre le cou. Lorsque ce dernier s'approcha de la porte, la blonde ne bougea pas, comme figée, se demandant comment aborder la chose en douceur. Elle lui aurait bien volontiers proposé une tisane, si elle le pouvait.
« Non merci, j'ai déjà vu assez d'horreur pendant la guerre. » Répondit-elle au tac au tac, sachant pertinemment qu'elle ne faisait qu'envenimer la situation ; tant pis. La jeune-femme se contenta de hausser les épaules à sa question rhétorique, le laissait juger par lui-même. Oui, elle les avait tous les deux mis dans une sacrée panade, et elle se mordit la lèvre inférieure, se sentant coupable, à vrai dire. Mais plus il gueulait, et plus les scrupules s'envolaient, étrangement. « Nous sommes enfermés, j'ai claqué la porte, sans faire exprès. » Finit-elle par dire, avouant son crime, prête à recevoir sa sentence. De toute façon elle était bloquée, et sauf s'il souhaitait la défoncer, ils devraient attendre qu'on vienne leur ouvrir. « Je suis désolée, et puis...c'est de ta faute, tu n'as qu'à pas aller dans des toilettes publics. » Termina-t-elle, faisant preuve d'une mauvaise foi évidente.
Betty comprenait totalement l'attitude du jeune-homme, et pour cause, elle avait totalement violé son intimité. Mais ces violentes insultes dont il la gratifiait, était totalement inconvenantes, mais elle présumait qu'il devait complètement se moquer des conventions. Elle arqua un sourcil interrogateur à l'entente de son insulte, et ce fut tout naturellement qu'elle répondit « Déjà fait. » Elle haussa les épaules, rendant ce qui avait valeur d'insulte, par une légèreté dont elle ne se connaissait que peu. Son regard s'arrêta un instant sur sa veste, et elle comprit bien rapidement qu'il faisait parti du gang des serpents. Ça ne le rendait pas plus impressionnant pour autant, et cela bien malgré sa taille. La blonde traitait chaque personne comme son égal, et ce n'était pas ses parents qui lui avaient inculqué cela. Selon eux, le genre humain n'était pas fait pour se mélanger, et ils se complaisaient à ranger tout le monde dans des cases ; ça les sécurisait. Polly avait fait l'affront de ne point respecter cela, et aujourd'hui, Dieu seul savait où elle était.
Cependant, lorsqu'il s'approcha de la porte pour sortir, elle resta plantée devant, finissant tout de même par lui avouer son affront. La blonde se retint de rire nerveusement, face à son indignation. « Distraite serait un mot bien plus approprié ! Je suis vraiment désolée, j'ai lâché la porte sous le choc. » Et quel choc. Elle savait que ce demeurait une image dont elle ne saurait plus jamais se défaire ; le cauchemar. Betty se renfrogna, en entendant ses dernières paroles, et elle leva les yeux au ciel, tout en se dirigeant vers le lavabo, afin de soigner sa plaie. « Si j'ai envie de voir ce genre d'horreur, internet est là pour me satisfaire. Et sans vouloir te manquer de respect, si je voulais en voir une, ce ne serait certainement pas celle d'un mec qui dit des obscénités à chaque phrase. » Lâcha-t-elle, prenant un air condescendant, qui ne lui collait définitivement pas à la peau. La blonde finit par se tourner face à son compagnon d'infortune et hésitante, elle finit par demander. « C'est vrai, ce que les autres racontent sur vous... ? »