apprendre à se connaître
PSEUDO / PRÉNOM : Lulu
ÂGE : 18 ans
PAYS : France
D'OU CONNAIS-TU LE FORUM ? D'un top-site
COMMENT LE TROUVES-TU ? intéressant, sinon je ne m'y serais pas inscrit
TYPE DE PERSONNAGE : inventé
AVATAR CHOISI : Tilda Swinton, une actrice pour le moins originale
UN DERNIER MOT : Je vais pas faire de chichi' avant de me faire valider, sinon bonjour l'image que je vais renvoyer
| les anecdotes Fragment I : Oh, my dearest cake ! Tout commence dans ce restaurant de fortune,"Pop's" qu'il s'appelle même ! J'étais seule, comme à mon habitude, ivre du gin et classique style retro', des années dont j'étais nostalgique, mais qui restaient néanmoins gravées dans mon identité visuelle, celle qui apparaît à mes interlocuteur, ma deuxième âmes, ou tout simplement la seule que je possède ? Quoi qu'il en soit, il faisait très froid, un temps glacial comme on en connaissait chaque années, depuis ma tendre enfance, une enfance bercée par ma solitude sociale, parentale et scolaire... Tout était triste à cette époque, sauf ma naïveté, c'est bien elle qui m'a sauvé, et non pas ces déchets qu'on nomme parents et... Ça y est, j'en ai trop dit, je dois me recentrer, au risque de divulguer mes failles les plus douloureuses et profondes. C'est donc à ce restaurant de fortune, identité de notre chère Riverdale, que j'avais décidé de passer ma soirée. Ma banquette à moi ? C'était celle au fond de l'enseigne, directement à droite une fois qu'on y passe le pallier ! Elle est magnifique n'est-ce pas ? Et pourtant, son passé n'en est pas moins glorieux... Que de larmes y ont été déversées... Après tout, il faut dire que cette Alice Cooper était une vraie peste, une blonde superficielle qui m'a détruit mes années de collège de sa simple présence, mais soit, c'est du passé après tout ? C'est donc comme à mon habitude que je m'installais à la place qui m'était destiné, claquant mes fins et délicats doigts les uns contre les autres pour signaler à Pop's que ma commande était désirée, elle était la même depuis mes 9 ans... Un smoothie à la noix de coco et son cake légèrement chaud, un véritable délice en perspective ! Mais il était tard, et mon arrivée plus que discutable à cette heure du soir n'arrangeait visiblement pas les affaires de ce bon vieux cuistot. C'est alors qu'il me fît signe de sortir... Ah sacré Pop's, même avec les années qui passent et défilent, il ne me ménage toujours pas. Ainsi, je quittais la salle de restauration à sa demande, un doigt pointé vers la porte coloré de rose et de violet, étrange alchimie qui faisait de cet endroit un sanctuaire du mystique. Une fois dehors, la pluie battante, je repensais à toutes les histoires personnelles que je venais de divulguer à mon sujet, ce qui mit définitivement une fin à mes envies de dessert, et ce, pour le reste de la semaine.
Fragment II : It's a frog, and you must to kill her ! Une journée de plus, ou une journée de moins, cela ne me changeait pas grand chose. C'est donc comme un Samedi ordinaire que je décidais d'emprunter le chemin du travail, mon sac en cuir noble à la main, froufrous et dentelles décorant mon col en "V", une ceinture de marque en guise de bouclier, des chaussures cirées des mois durant, tout avait l'air parfait ! Ma maison n'était pas bien éloignée, dans le northside, une belle villa avec vue sur le lac, maison que mon ex-mari m'avait gracieusement légué après notre houleux divorce... C'était un homme doté d'une grande générosité ! Mais qu'il était bon ! Ah, dieux soit loué ! Mais qu'ais-je donc fait ? C'est également avec cet entrain de diva immaculée que j'entrais dans la salle de biologie, visage figé, observatrice de la moindre magouille dans les couloirs et devant les casiers, une salle que j'occupais depuis mes début en temps que professeur de Science de la vie, il y a de cela 21 ans... 25 ans que j'exerce ici ? J'en ai vu passer des élèves, mais me suis-je déjà demandé lequel m'avait le plus marqué ? Je n'en sais que trop rien. Quoi qu'il en soit, le chapitre d'aujourd'hui allait en ravir plus d'un ! Puisqu'il était question de dissection, de la grenouille fraîchement pêchée des rives du lac, j'étais allée les chercher après la mort du Blossom, ce pauvre Jason ! Owww... C'est d'une tristesse ! Mais je n'ai que faire de ces dramas de mauvais goût, car après tout... Non, rien. Et puis, le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y en avait plus que d'habitude, ah ! Peut-être était-ce l'afflux d'organite en décomposition qui les attira là-bas ? Ou bien peut-être l'odeur putride d'un corps malade ou mourant ? Fascinante question qui mérite d'être creusée ! Une fois ces foutaises envolées de mon esprit, que déposais non sans peine les fruits de ma dure labeur, éventrées par mes soins, prêtes à l'utilisation !
† "Désolée mes belles, mais la mort est une dette que chacun ne peut payer qu'une fois ! Hi, hi, hi...", disais-je à voix basse, avant de m'éteindre dans le silence, tel un spectre révoqué, l'arrivée de mes élèves étant plus proche que jamais.
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